Jacques Prévert en musique

- Poésie en Chanson -


 

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Prévert écrit ses poèmes, sans se soucier des règles. Cette façon simple et incomparable de dire la vie et l'amour, Prévert l'a exploitée avec autant de verve dans ses chansons.

Ses compositeurs, tel Joseph Kosma, ou encore les divers interprètes (dont les plus connus sont Yves Montand, Juliette Gréco, Les Frères Jacques, Marianne Oswald et Serge Reggiani) feront de même en habillant ses mots de musique. Pour la traduire, il faut savoir battre la mesure et savoir oublier de la battre. La musique n'utilise pas uniquement les mots comme éléments rythmiques; elle accompagne aussi leur sens. A l'analyse, la chanson apparaît comme complexe mais elle reste simple à comprendre et à écouter.

Alicante (par Chuck Perrin)

Les feuilles mortes

(musique: Joseph Kosma, paroles: Jacques Prévert, interprete pour la premiere fois par Yves Montand en 1946)

C'est une chanson, qui nous ressemble
Toi tu m'aimais et je t'aimais
Nous vivions tous, les deux ensemble
Toi que m'aimais moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement sans faire de bruit
Et la mer efface sur la sable les pas des amants désunis

Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux oů nous étions amis
En ce temps-la la vie était plus belle,
Et le soleil plus brűlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent a la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidele 
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-la, la vie était plus belle 
Et le soleil plus brűlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie 
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais 
Toujours, toujours je l'entendrai!

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Chanson pour les enfants l’hiver


Dans la nuit de l’hiver galope un grand homme blanc.
C’est un bonhomme de neige avec une pipe en bois,
un grand bonhomme de neige poursuivi par le froid.


Il arrive au village.
Voyant de la lumière,
le voilà rassuré.

Dans une petite maison, il entre sans frapper
et pour se réchauffer
s’assoit sur le poêle rouge
et d’un coup disparaît,
ne laissant que sa pipe au milieu d’une flaque d’eau,
ne laissant que sa pipe et puis son vieux chapeau...